La vulnérabilité passe du vert au rouge, en passant par l’orange et le jaune… mais en oubliant les enfants ! C’est du moins ce que l’on comprend du nouveau code de couleurs catégorisant les patients. Les enfants et les adolescents se retrouvent dans le « vert », soit dans la pastille « en bonne santé ».

Il y a, d’une part, les droits des enfants, qui sont à la base de tout ce que l’on veut leur offrir. Ceux-là ne sont pas souvent respectés dans leur intégrité au Québec. Il y a, d’autre part, notre capacité collective à rendre accessibles les meilleures pratiques pour soutenir la santé et le développement des enfants. L’accessibilité est médiocre, et l’argent manque durement à tous les niveaux. Il y a enfin la volonté politique d’agir profondément sur notre système de santé. Elle n’est pas évidente à ce jour, mais elle est très certainement polarisée et loin du compte.

Et, comble de l’absurde, on assiste actuellement à une chasse aux médecins — ces grands coupables qui, de façon surprenante, n’ont pas leur mot à dire dans cette impossible équation et qui restent malheureusement campés en position défensive, puisqu’on les attaque de front et qu’on les rend responsables de tous les........

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