En dépit d’une alliance entre la droite et les extrêmes droites, la parlementaire membre du groupe de La Gauche, déjà emprisonnée pendant près d’un an et demi à Budapest, peut continuer de bénéficier de la protection liée à son mandat. « C’est un camouflet pour ceux qui veulent emprisonner les antifascistes », se félicite Manon Aubry l'eurodéputée, présidente du groupe La Gauche.

Les digues sautent dans toute l’Europe. Ce mardi 7 octobre, lors d’une session en plénière du Parlement européen, il s’en est fallu d’un cheveu pour que les libéraux conservateurs du PPE ne réussissent, avec les groupes d’extrême droite, à obtenir la levée de l’immunité parlementaire d’Ilaria Salis, l’antifasciste italienne qui doit sa sortie des geôles de Viktor Orban à son élection comme eurodéputée en juin 2024. Le vote s’est joué à une voix près : 306 parlementaires pour le maintien de l’immunité, 305 contre et 17 abstentions.

A l’instar de

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