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En juin 2016, le candidat à la Maison-Blanche Donald Trump se félicitait depuis son terrain de golf écossais du choix des Britanniques de quitter l’Union européenne. Nombre de conservateurs outre-Manche étaient convaincus que le Brexit allait permettre à leur pays de retrouver l’aura mondiale d’un «Global Britain». Cinq premiers ministres et quelques désillusions plus tard, Londres prend la mesure du fiasco. Le Royaume-Uni a mis à mal son économie et fortement altéré son influence sur la scène internationale. Du moins jusqu’à l’arrivée de Keir Starmer au 10 Downing Street, en juillet 2024.

Le leader travailliste n’a pas, pour l’heure, un........

© Le Temps