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Certains historiens l’ont nommé «le savoir des victimes». Mais, alors que le monde se recueille ce lundi pour le 80e anniversaire de la libération du camp d’extermination d’Auschwitz, ce «savoir» s’éteint. Bientôt, il ne restera plus de témoins directs de l’entreprise génocidaire nazie, cette machine de mort dont le complexe d’Auschwitz-Birkenau fut la monstrueuse pièce maîtresse.

Bien sûr, le temps a permis d’étoffer ce savoir. C’est désormais établi: la «libération» des camps n’était pas une priorité des Alliés, pas plus que des Soviétiques. Malgré les témoignages des survivants,........

© Le Temps