Aux Etats-Unis comme en Europe, la gauche oublie les classes populaires
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Les démocrates étasuniens portent une part de responsabilité dans l’échec de Kamala Harris face à Donald Trump. Comme le font depuis relativement longtemps la majorité des partis socialistes (PS) européens, ils ont relégué les préoccupations des classes populaires à l’arrière-plan.
Pour des raisons tenant au contexte économique, à la structuration des classes sociales et à l’idéologie de certains dirigeants, nombre de PS européens ont versé dans le social-libéralisme, ne croyant plus guère à l’Etat social et aux politiques de redistribution. En Europe, Tony Blair, Gerhard Schröder, Matteo Renzi et François Hollande ont été les principales figures de ce courant. Ils ont privilégié les intérêts de la classe moyenne salariée, moins matériels que ceux des catégories populaires. En France, François Hollande n’a pratiquement pris aucune mesure en faveur des travailleuses et des travailleurs. Les PS espagnol, portugais et suisse, dans une certaine mesure, sont........
© Le Temps
