La météorologie est un bien public mondial
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Donald Trump et son entourage auraient tout intérêt à retourner à l’université et réviser leurs connaissances en météorologie, au lieu de saboter le précieux savoir-faire américain en la matière. Ils découvriraient que la circulation atmosphérique est le phénomène le plus mondialisé qui soit: la prévision, notamment à moyen terme (quinze jours) et saisonnière (trois mois), suppose que les modèles soient nourris d’observations à l’échelle de la planète – obtenues au sol, depuis l’espace, dans l’air et dans les océans.
Certes imparfaits, ces outils font chaque jour des progrès et des prouesses grâce à la dépense publique. C’est elle qui a permis que les météorologues soient engagés, depuis des décennies, dans un échange de données et de compétences aussi désintéressé que fertile. Il profite à tous et partout, notamment aux plus vulnérables, en dépit de tensions géopolitiques. Un........
© Le Temps
