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Le levier pour financer la retraite est-il pour vous?

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18.05.2025

En matière de retraite, quiconque est en période d’accumulation finit un jour ou l’autre par se demander s’il est en retard ou en avance dans la réalisation de cet objectif parfois lointain.

C’est le cas de Michael, qui écrit : « J’ai 38 ans, des revenus annuels de 50 000 $ et un coût de vie personnel de 4000 $ par mois. Ma résidence personnelle est payée (500 000 $). Je maximise mes investissements REER et j’ai accumulé 40 000 $ dans mon CELI et 20 000 $ dans le REEE de mon enfant. Je me demande s’il serait pertinent de réemprunter sur la valeur de ma maison (marge hypothécaire à un taux de 5,45 %), par exemple 50 % de sa valeur marchande, pour investir ce montant. Suis-je dans la bonne voie ? Et si je le fais, faut-il investir le montant immédiatement ou une somme mensuelle correspondant à l’équivalent du paiement d’intérêt ? Quelle option gagne la course ? »

Ce que décrit Michael est le prêt levier. Il s’agit d’une stratégie générant de la valeur ajoutée dans l’hypothèse où le rendement après impôt obtenu dans les investissements est plus élevé que le coût d’emprunt. Évidemment, cette stratégie s’adresse aux investisseurs qui présentent une tolérance aux risques élevée, puisqu’il s’agit de miser sur un portefeuille composé essentiellement de titres de croissance.

Les intérêts payés sur l’emprunt sont déductibles du revenu de placement, si le placement est détenu hors des comptes enregistrés, comme c’est le cas pour notre lecteur. Au Québec, ils sont uniquement déductibles des revenus de placement. L’objectif de la........

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