La mauvaise foi de Poilievre
En février 2017, le premier tête-à-tête entre Justin Trudeau et le nouveau président des États-Unis, Donald Trump, avait été comparé à une rencontre entre Bambi et Godzilla.
Ceux qui voyaient le premier ministre canadien comme une sorte de dandy étaient convaincus qu’il se ferait manger tout rond par l’homme d’affaires rapace qu’était le nouveau locataire de la Maison-Blanche.
Finalement, cela s’était plutôt bien passé. M. Trump avait eu des mots aimables pour le Canada, avec lequel son pays avait une « relation commerciale remarquable ». Il disait simplement envisager des « ajustements mineurs » au traité de libre-échange nord-américain (ALENA).
Les internautes avaient particulièrement apprécié la fermeté de M. Trudeau, qui avait résisté à la tendance du nouveau président à tirer brutalement ses visiteurs vers lui lorsqu’il leur serrait la main. Cela avait créé un malaise, la semaine précédente, lors du passage du premier ministre japonais de l’époque, Shinzo Abe.
On ne sait pas dans quelle mesure la rencontre surprise qui a eu lieu à Mar-a-Lago vendredi dernier a pu apaiser les inquiétudes de M. Trump au sujet de la porosité de la frontière, mais il l’a quand même........© Le Devoir
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