Étroitement impliquée dans l’organisation du récent Sommet pancanadien des communautés noires, l’ancienne gouverneure générale prévient Donald Trump qu’il trouvera des gens unis et motivés pour lui bloquer la route dans sa tentative de réécrire l’histoire

Pendant trois jours, du 31 janvier au 2 février derniers, nous étions plus de 1500 participants, dont 600 jeunes, réunis au Palais des congrès de Montréal où se tenait le 4ᵉ Sommet pancanadien des communautés noires pour l’éradication de la discrimination raciale.

Un mot était sur toutes les lèvres – « vigilance ! » –, car un vent mauvais souffle de chez nos voisins du Sud. Nous observons avec la plus grande inquiétude le saccage réactionnaire ordonné par le président Donald Trump et auquel procède avec zèle son administration, contre tous les acquis de justice obtenus de haute lutte aux États-Unis et qui comptent aussi pour nous au Canada.

L’actuel gouvernement fédéral américain procède à l’abolition des commémorations suivantes : le Mois de l’histoire des Noirs, le Mois du patrimoine national des Indiens d’Amérique, le Mois du patrimoine asiatique, le Mois des fiertés LGBTQ, le Mois de l’histoire des femmes, la Journée Martin Luther King Jr., la fête nationale « Juneteenth » qui célèbre la proclamation le 19 juin 1865 de l’abolition de l’esclavage aux États-Unis, la Journée de commémoration de l’Holocauste.

Nous faisons face à un homme dont l’obsession est, ni plus ni moins, l’effacement de l’histoire.

De son point de vue d’autocrate, et il le revendique, Donald Trump pense que l’histoire ne peut commencer qu’avec lui, ne dépendra désormais que de lui, pour une Amérique........

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