L’ADISQ a remis dimanche soir son prix Hommage à Alain Simard, à qui Montréal doit notamment son Festival de jazz, les Francos et Montréal en lumière. Un hommage que son complice Jacques-André Dupont aurait souhaité plus retentissant. Voici pourquoi.

Alain n’a pas tout fait seul, mais il a été, presque toujours, celui qui a eu l’idée et la persévérance pour réaliser son œuvre. Celui qui voyait plus loin et qui avait la capacité de faire advenir les choses.

Et il a toujours eu le courage de prendre des risques pour faire naître des projets qui paraissaient impossibles. C’est aussi cela, être un visionnaire : croire avant les autres, avancer quand tout le monde hésite.

Après avoir travaillé 31 ans à ses côtés, que puis-je dire d’Alain ? D’abord, qu’il a Montréal tatoué sur le cœur. C’est simple : presque tout ce qu’il a créé porte le nom de sa ville. Festival international de jazz de Montréal, les Francos de Montréal, Montréal en lumière, Nuit blanche à Montréal, Le Spectrum de Montréal.

À travers chacun de ses projets, Alain a cherché à célébrer cette ville vibrante, capable d’accueillir le monde entier tout en restant profondément d’ici.

Son moteur a toujours été le même : créer ce qui doit l’être pour les artistes qu’il aime et respecte, ceux d’ici et d’ailleurs. Leur offrir les........

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