Il est temps de moderniser la SAQ
L’auteur est d’avis que la société d’État néglige les responsabilités que lui confère son monopole, notamment celle de ne pas dévitaliser les centres-villes.
Une chose surprenante, pour un Québécois qui voyage à l’étranger, c’est la vente de vin, qui est souvent libéralisée et décentralisée. Contrairement à chez nous, il n’y a pas de monopole d’État.
La conséquence, c’est que, comme la bière dans nos dépanneurs, il s’agit d’un produit courant qu’on retrouve à proximité, la plupart du temps à quelques minutes de marche.
Au Québec, nous avons un monopole d’État : la SAQ. Historiquement, on trouvait des SAQ un peu partout. Dans les centres commerciaux, les rues commerciales, les centres-villes. Mais depuis 10-15 ans, la SAQ a pris conscience de tout l’avantage que lui confère sa situation de monopole. Elle a compris que puisque les consommateurs étaient otages de son offre, la couverture géographique n’était pas importante. À partir de ce moment, la SAQ s’est mise à fermer des succursales, particulièrement dans les centres-villes et les artères commerciales – là où les gros semi-remorques de livraison, qui sont devenus la norme,........
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