Présidentielle au Chili : l’extrême droite reprend le pouvoir avec la victoire de José Antonio Kast
José Antonio Kast, héritier du dictateur fasciste Augusto Pinochet, a remporté, dimanche 14 décembre, la présidence du Chili. L’ultraconservateur, opposé à l’avortement et obnubilé par la lutte contre l’immigration, a recueilli près de 58 % des suffrages, contre 42 % pour son opposante, la candidate communiste Jeannette Jara.
L’issue d’une campagne présidentielle où la criminalité et l’immigration ont été au centre des débats a donné l’extrême droite victorieuse. Les électeurs chiliens ont élu, dimanche 14 décembre, le chef de file du Parti républicain José Antonio Kast à la tête du pays d’Amérique du Sud. L’ultraconservateur, de 59 ans, a recueilli environ 58 % des suffrages contre 42 % pour son opposante, l’ex-ministre communiste Jeannette Jara, représentant une vaste coalition de gauche.
Le président nouvellement élu s’est retrouvé en tête dans l’intégralité des seize régions du Chili, y compris celles considérées comme des bastions de la gauche, telles que Valparaíso ou la région métropolitaine de Santiago (la capitale). « Nous allons instaurer le respect de la loi dans toutes les régions », a lancé le vainqueur du scrutin, face à des milliers de partisans réunis devant le siège du Parti républicain, dont il est le fondateur, dans le quartier de Las Condes à Santiago – l’un des plus aisés du pays.
Près de 16 millions d’électeurs étaient appelés à départager les deux candidats. Les sondages anticipaient une large victoire de José Antonio Kast. Au premier tour, mi-novembre, les deux finalistes avaient chacun recueilli un quart des suffrages, avec une légère avance pour la gauche. Mises ensemble, © L'Humanité





















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