Une première expertise psychiatrique a conclu à l’irresponsabilité d’Olivier Hadzovic, pour le meurtre d’Aboubakar Cissé dans la salle de prière de la mosquée Khadidja (La Grand-Combe), le 25 avril dernier, a annoncé la procureure de Nîmes, jeudi 3 juillet. Une deuxième expertise a été ordonnée, alors que l’auteur du crime est mis en examen pour « assassinat à raison de la race ou de la religion ».

Aboubakar Cissé a été frappé de 57 coups de couteau, le 25 avril dernier dans la salle de prière de la mosquée Khadidja, à La Grand-Combe, une commune de moins de 5 000 habitants située au nord d’Alès. Son meurtrier, Olivier Hadzovic, a fui pendant près de trois jours, avant de se rendre dans la nuit du 27 avril au commissariat de Pistoia, près de Florence, en Italie, accompagné d’une tante et d’un avocat.

Selon les premiers éléments de l’enquête, le tueur avait fait part très peu de temps auparavant sur les réseaux sociaux, notamment sur la plateforme Discord, de son intention de « violer des femmes, de tuer ». Banni du réseau, il y était revenu à plusieurs reprises sous de nouveaux profils. Quelques heures après le meurtre, le journal le Monde dévoilait quant à lui qu’Olivier Hadzovic

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