Vingt ans après la Reine du silence, la romancière et dramaturge poursuit l’enquête familiale et signe l’un de ses plus beaux livres en dialoguant avec des images.

Il arrive, en littérature, que les contraintes ou les commandes produisent des merveilles. La preuve en est une nouvelle fois donnée avec le Côté obscur de la Reine qui vient de paraître dans la collection « Traits et portraits » du Mercure de France, dirigée par Colette Fellous. La règle du jeu ?

Produire un texte d’inspiration autobiographique qui dialogue avec des images personnelles. Marie Nimier s’est prêtée à l’exercice et signe l’un de ses plus beaux livres, vingt ans après la Reine du silence, récit autobiographique sur son père, l’écrivain Roger Nimier, salué en 2004 par le prix Médicis. C’est du côté de la mère, comme on dirait le côté de Guermantes ou de Méséglise, que la romancière choisit cette fois de s’aventurer, remettant sur le métier le matériau d’une mémoire erratique.

De sa mère, blonde aux yeux bleus d’une beauté........

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