Jean-François Téaldi : la disparition d’un journaliste combattant
Notre confrère, qui travaillait à France 3 Côte d’Azur avant de prendre sa retraite, nous a quittés. Il était un professionnel exigeant, défenseur du service public de l’audiovisuel, militant communiste et syndical. Ses obsèques auront lieu mercredi 19 mars à 16 heures au crématorium de Cannes.
Jean-François Téaldi nous a quittés après un long et douloureux combat contre la maladie, le seul peut-être qu’il a jamais perdu. Il venait d’avoir 73 ans. Combattant, c’est sans doute le mot qui le désigne le mieux, entièrement. Depuis très jeune jusqu’à son dernier soupir. Il y a quelques jours encore, il postait des messages sur les réseaux sociaux pour mettre en avant une émission avec Fabien Roussel, un rendez-vous de la section du PCF de Cagnes-sur-Mer, dans les Alpes-Maritimes, ou un commentaire sur l’actualité internationale.
Jef, comme tous ses amis l’appelaient, avait le journalisme chevillé au corps. Lui le fils de prolo, le gamin qui a grandi dans un quartier populaire de Cannes, savait ce qu’était la ségrégation sociale. C’est à la faculté des lettres de Nice qu’il adhère à l’Union des étudiants communistes (UEC), puis au PCF. Côté syndical, il s’engage à l’Unef dite Renouveau.
Mais peut-être faut-il chercher dans son amour de la vérité et des petites gens son choix professionnel. Chercher, interroger, comprendre, tel était son mantra. En 1977, il devient pigiste pour le quotidien Nice-Matin et à l’antenne locale de FR3. Le passionné de foot qu’il était saute sur........
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