À l’occasion de la journée internationale de lutte contre l’homophobie, la biphobie et la transphobie ce 17 mai, l’association SOS Homophobie publie un rapport sur une année 2024 marquée par la banalisation de l’hostilité envers les LGBTI, directement corrélée à la montée en puissance de l’extrême droite.

« Lors de la publication du rapport 2024, nous avions alerté : les braises de la violence étaient allumées, il fallait peu de choses pour que le feu prenne. Le problème, c’est que le vent a soufflé très fort cette année », affirme Julia Torlet, présidente et porte-parole de l’association SOS Homophobie. Chaque année, l’organisation publie un rapport qui dresse un état des lieux des actes de haine commis à l’encontre des personnes lesbiennes, gays, bi, trans et intersexes (LGBTI).

Il se fonde sur les témoignages de violence reçus tout au long de l’année précédente, analysés par des experts. En 2024, SOS Homophobie en a reçu 1 571. Un chiffre dans la continuité de ceux des années précédentes, mais qui reflète le climat d’insécurité dans lequel vivent aujourd’hui les LGBTI en France, avec un discours politique et médiatique qui tend à banaliser les violences à leur encontre.

Les principales victimes recensées de ces violences sont les hommes gays ou perçus comme tels (52........

© L'Humanité