Mort du pape François : les condoléances hypocrites de l’internationale réactionnaire qui le traitait de « gauchiste » et d’« imbécile »
Après la mort du pape François, les figures politiques nationalistes, de J. D. Vance à Giorgia Meloni, ont adressé leurs condoléances sans égard pour le sens du pontificat qui s’achève. Tous espèrent l'élection d'un nouveau souverain pontife aligné avec des valeurs plus traditionnelles.
Sa dernière bénédiction urbi et orbi plaçait les États-Unis, l’Union européenne, et en instance tous les fournisseurs d’armes à Israël, devant leurs responsabilités face à la poursuite du génocide à Gaza. Autant de dignitaires qui ont fermé les écoutilles mais se sont empressés d’adresser leurs condoléances après la disparition du pape François, ce 21 avril. Et pour cause, c’est sous son pontificat que le Vatican reconnaît la Palestine, en 2015, et apporte ainsi clairement son soutien à une solution à deux États.
Dans son hommage à l’évêque de Rome, le président israélien Isaac Herzog a en conséquence préféré se placer sur le terrain du religieux : « Il accordait à juste titre une grande importance au renforcement des liens avec le monde juif et à la promotion du dialogue interreligieux. » Le président de l’Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, a, lui, privilégié le message politique : « Nous avons perdu aujourd’hui un ami fidèle du peuple palestinien et de ses droits légitimes. »
Ultime responsable à avoir été reçu par le pape, la veille, lors d’une « rencontre........© L'Humanité
