Sans aucun levier sur la question territoriale et les garanties de sécurité, le président ukrainien Volodymyr Zelensky s’est rendu à l’Élysée, ce 1er décembre. Il entend imposer un statut juridique aux territoires revendiqués par Moscou, des compensations financières et des poursuites judiciaires.

Pas encore membre à part entière de l’Union européenne (UE), l’Ukraine est-elle entrée dans un siècle d’humiliation avec le reste du continent ? À Paris, pour la dixième fois depuis le début de la guerre et la seconde en deux semaines, le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, a tenté tant bien que mal de ne pas se faire déposséder des négociations en cours autour de l’avenir de son pays.

Et ce, au moment même où il apparaît plus fragilisé que jamais par la démission de son chef de cabinet et chef de la délégation pour les pourparlers de paix depuis 2022, Andriy Yermak, pris dans un scandale de corruption, et dont Donald Trump réclamait la tête de longue date.

Reçu par son homologue français à l’Élysée, au lendemain

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