« Le compte n’y est pas du tout » : la déclaration de politique générale de Bayrou très loin d’avoir convaincu la gauche
Écologistes, communistes et insoumis sont prêts à voter une motion de censure dès jeudi après le discours de politique générale de François Bayrou qui refuse de suspendre la réforme des retraites et maintient le cap de l’austérité. Le PS, qui n’exclut pas de se joindre au reste du Nouveau Front populaire, n’a pas encore tranché.
Rien, ou si peu. François Bayrou, sous les airs qu’il aime à se donner de Premier ministre ouvert, ne lâche rien des percepts qui ont prévalu ces sept dernières années. Le « conclave » entre « partenaires sociaux » sur les retraites annoncé lors de son discours de politique générale mardi 14 janvier ? Un enfumage quand le Medef pourra tranquillement faire échouer les négociations afin que la réforme Borne et les 64 ans continuent de s’appliquer ainsi que l’a promis le locataire de Matignon en cas d’absence d’accord à l’issue des pourparlers.
La mise à contribution des plus riches et des grandes entreprises ? Il ne faut pas tuer « la poule aux œufs d’or », prétend Bayrou quand le CAC 40 a distribué près de 100 milliards à ses actionnaires en 2024, battant un nouveau record. Au programme donc, pas de suspension de la réforme des retraites, mais une © L'Humanité
