1er mai : à Paris, près de 100 000 personnes défilent contre la fascisation du pays et du monde
Des dizaines de milliers de personnes ont marché à Paris à la fois contre la multiplication des conflits et contre la remise en question des droits sociaux comme démocratiques.
Chantage à la dette, retour du chômage, crise économique, génocide à Gaza, retour au pouvoir de Donald Trump, et guerre de Poutine, les motifs d’inquiétudes comme de mobilisations ne manquent pas cette année. Malgré un soleil radieux et une ambiance globalement bon enfant, le défilé du 1er mai parisien, parti à 14 heures de la place d’Italie, reflétait cette montée des périls sur tous les fronts.
« On ne sait même pas quoi écrire tellement c’est la merde » proclame ainsi la pancarte brandie par Catherine. Venue avec sa copine Christine, retraitée et syndiquée à la CGT pendant des années comme elle, elle énumère motifs d’inquiétudes : « tout ce que fait le gouvernement, la guerre, la finance, la montée des dictatures ». Une évolution du monde qui leur fait se féliciter de ne pas avoir fait d’enfant. Dans la capitale, ils étaient près de 100 000, selon la CGT, à rejoindre la place de la Nation.
Parmi les revendications dominantes, le refus de voir © L'Humanité
