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Mort de Jean-Marie Le Pen, requiem pour un facho

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18.01.2025

Toute l’extrême droite française, y compris les mouvances les plus radicales, s’est réunie jeudi pour rendre hommage à leur patriarche. Avec, dans les discours, l’idée d’absoudre de ses péchés le principal représentant du racisme et de l’antisémitisme français de l’après-guerre.

Bottes noires sur jeans bleus, vestes aux écussons régionaux et lunettes fumées, trois crânes rasés arrivent avec une heure de retard devant l’église Notre-Dame du Val-de-Grâce, à Paris. Ils se faufilent jusqu’aux abords de la grille où trône, ce jeudi matin, un grand portrait de Jean-Marie Le Pen, patriarche de l’extrême droite française, qui s’est réunie pour lui rendre hommage.

Les trois skinheads tatoués n’essayent pas d’entrer dans l’église ni même d’accéder à son parvis, trop bondés. Plus tôt, d’autres représentants des mouvances les plus radicales se sont vu refuser l’accès à l’édifice comme à son esplanade, filtré par Renaud Labaye, secrétaire général du groupe RN à l’Assemblée, avec l’aide du DPS, le dispositif de sécurité, musclé, du parti.

C’est le cas de l’ancien de l’organisation pétainiste Œuvre française Yvan Benedetti, du directeur du journal Rivarol, Jérôme Bourbon ou de l’ex-président de Radio Courtoisie, raciste revendiqué, Henry de Lesquen. Certains sont........

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