Procès d’une militante Némésis à Besançon : la première plainte déboutée
La militante identitaire Yona Faedda devait être jugée pour « diffamation publique » à l’encontre de la maire écologiste de Besançon, Anne Vignot. Visée par deux plaintes, la première a été annulée ce matin pour question de procédure.
À Besançon, l’extrême droite répond de ses actes. C’est en tout cas le souhait de la municipalité. Yona Faedda, membre du collectif xénophobe et identitaire Némésis, a été convoquée au tribunal correctionnel de Besançon ce vendredi 6 juin pour « diffamation publique ».
Le 8 janvier dernier, la militante de 20 ans avait fait irruption lors des vœux de la maire écologiste Anne Vignot aux agents municipaux, en brandissant une pancarte « violeurs étrangers bienvenue ». « Je me souviens avoir d’abord pensé que c’était un spectacle. Puis j’ai vu les pancartes et j’ai tout de suite agi », raconte Wiam Bama, attachée au sein d’une collectivité territoriale à Besançon et syndicaliste CGT, présente au procès aujourd’hui.
Le soir même, après avoir été évacuée, Yona Faedda avait insisté en publiant un tract sur le réseau social X griffé des mots suivants : « Soutien aux violeurs étrangers », avec la........
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