Pourquoi la tendance du « starter pack » sur les réseaux sociaux pose problème
La tendance « starter pack » a envahi les réseaux sociaux depuis plusieurs jours. Mais l’utilisation de l’IA générative fait polémique : plusieurs internautes en ont profité pour porter des messages à caractère raciste, quand d’autres pointent son coût environnemental et l’effacement de la création artistique.
Élisabeth Borne, affublée de la mention « démocratie », empaquetée avec une cigarette électronique et un amoncellement de 49.3 à ses côtés… Ou encore Patrick Martin, président du Medef, aux côtés des journaux Les Échos et l’Humanité. À première vue, le concept prête à rire.
Depuis plusieurs jours, la tendance a envahi les réseaux sociaux : grâce à l’IA générative, les internautes reprennent un modèle pour créer leur propre « starter pack » – littéralement « pack de démarrage » – ou celui de personnalités. Il s’agit de se représenter sous forme de figurine, accompagnée d’objets ou de messages caractéristiques de sa personnalité. Avec l’explosion de la tendance sur les réseaux sociaux, figures politiques et influenceurs ont alimenté l’engouement en postant leur propre starter pack. Mais elle pose de nombreux problèmes. Explications.
Une adjointe à la mairie de Sète, Corinne Azaïs, a partagé une image générée par l’intelligence artificielle reprenant la tendance du starter pack avec la mention « OQTF », suivie du slogan « 1, 2, 3, Viva l’Algérie ! « Je partira pa » (sic) ». On peut voir un homme affublé d’un ensemble de survêtement vert, d’une casquette Louis Vuitton, et, à côté, un avion, un drapeau de l’Algérie et un paquet de cigarette « du bled ». « Celui-là m’a beaucoup fait rire », commente l’adjointe à l’Éducation et à la jeunesse, affiliée au maire divers droite,........
© L'Humanité
