Soupçonnées d’avoir exploité et hébergé dans des conditions indignes 57 travailleurs, pour la plupart en situation irrégulière, trois personnes comparaissent, jeudi 19 juin, devant le tribunal correctionnel de Châlons-en-Champagne pour traite d’êtres humains lors de vendanges en Champagne.

Trois prévenus comparaissent, ce jeudi 19 juin, devant le tribunal correctionnel de Châlons-en-Champagne pour traite d’êtres humains. Ces personnes ont fait preuve d’« un mépris total pour le respect de la dignité humaine », dénonce l’avocat des travailleurs exploités Maître Maxime Cessieux.

Les 57 victimes, pour la plupart en situation irrégulière et originaires du Mali, de Mauritanie, de Côte d’Ivoire ou encore du Sénégal, avaient été embauchées comme vendangeurs. La dirigeante d’une société de prestations viticole et deux hommes soupçonnés d’avoir participé à leur recrutement sont sur le banc des accusés. Le procès, initialement prévu en mars, avait été renvoyé à la demande de la défense.

Il fait suite au constat sans appel d’un contrôle, mené par l’inspection du travail en septembre 2023 après un signalement de riverains : les conditions de vie de

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