Au Printemps de Bourges, l’hommage sans folie à la diva égyptienne Oum Kalthoum
La création du Printemps de Bourges en hommage à Oum Kalthoum s’est révélée trop conventionnelle, malgré d'excellents musiciens et quelques moments de grâce.
À droite, la tradition. À gauche, la modernité. Sur le fond de scène, les apparitions épisodiques et diaphanes de la diva égyptienne Oum Kalthoum dont, jeudi soir, le Printemps de Bourges célébrait la mémoire, 50 ans après sa disparition, avec une création inédite confiée au producteur libanais Zeid Hamdan. Côté tradition, les instrumentistes Yousef Zayed (percussion), Khalil Chekir (qanun) et Marwan Fakir (violon) emmenés par le chanteur et oudiste Oussama Abdel Fattah, ont rivalisé de virtuosité pour donner corps à un écrin musical typique de l’âge d’or de la chanson égyptienne, classique et soyeux. Côté modernité, Zeid Hamdan, donc, fondateur du groupe Soapkills, membre de Bedouin Burger et directeur musical de la soirée, à la basse et à la guitare, s’est associé à l’impressionnant Uriel Barthelemi à la batterie. Une fusion opportune des âges et des genres pour démontrer l’actualité d’une musique enivrante et........
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