Les victimes de violences physiques, d’agressions sexuelles et de viols au sein de l’institut catholique Notre-Dame de Bétharram décrivent un système où le silence et la soumission des élèves étaient obtenus au prix d’humiliations, jusqu’à la déshumanisation. Elles appellent à mettre fin à un « système ».

Après avoir fait face au pire, il s’était relevé. Adrien Honoré, 33 ans aujourd’hui, avançait dans son processus de rétablissement, même si on n’en guérit jamais. « C’est huit ans de travail, répète-t-il à l’Humanité. Huit ans pour seulement après se détendre un peu. Ensuite, on tente de tenir debout. »

Un chemin aujourd’hui bousculé par la tempête médiatique autour des faits,

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