Les complémentaires santé doivent-elles prendre en charge les médecines douces ?
Devenue un incontournable des complémentaires santé, la garantie « médecines douces » séduit les assurés. Elle contribue pourtant à l’augmentation du montant des cotisations, sans certitude quant au service médical rendu.
Ostéopathie, chiropraxie, réflexologie, sophrologie, phytothérapie, pédicurie, podologie, acupuncture, étiopathie, hypnose, naturopathie, diététique : toutes ces pratiques paramédicales sont prises en charge, au titre de la garantie médecines douces, par le contrat santé senior proposé par un grand groupe mutualiste, à raison de 40 euros par séance et deux à cinq séances par an selon le niveau des garanties souscrites.
« Et pourquoi pas les bains de siège prescrits par le bon docteur Rika Zaraï ?, ironise Dominique Corona, secrétaire général adjoint de l’Unsa en charge de la protection sociale. Si le service médical rendu par…
Ostéopathie, chiropraxie, réflexologie, sophrologie, phytothérapie, pédicurie, podologie, acupuncture, étiopathie, hypnose, naturopathie, diététique : toutes ces pratiques paramédicales sont prises en charge, au titre de la garantie médecines douces, par le contrat santé senior proposé par un grand groupe mutualiste, à raison de 40 euros par séance et deux à cinq séances par an selon le niveau des garanties souscrites.
« Et pourquoi pas les bains de siège prescrits par le bon docteur Rika Zaraï1 ?, ironise Dominique Corona, secrétaire général adjoint de l’Unsa en charge de la protection sociale. Si le service médical rendu par ces thérapies est scientifiquement avéré, elles doivent être prises en charge par la Sécurité sociale. A défaut, je ne vois pas pourquoi les complémentaires santé s’aventurent sur ce terrain. Ou plutôt, je le vois trop bien : c’est du marketing, pour donner un “plus produit” à des contrats qui se ressemblent tous depuis la mise en œuvre du contrat responsable et solidaire. Dans un contexte financier très contraint, j’estime qu’elles devraient avoir d’autres priorités. »
Les sénateurs qui se sont penchés l’an passé sur la hausse des tarifs des complémentaires santé2 sont arrivés à la........
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