menu_open Columnists
We use cookies to provide some features and experiences in QOSHE

More information  .  Close

Trump et ses fantasmes d’emprise chinoise sur le canal de Panama

9 0
yesterday

Le président américain veut reprendre le contrôle du canal de Panama, sur lequel Pékin serait en train d’étendre son pouvoir. Pourtant, le passage est bien plus stratégique pour les Etats-Unis que pour la Chine.

La Maison-Blanche ne lui suffit pas. Donald Trump veut aussi le Groenland, le Canada… et le canal de Panama. Lors de son discours d’investiture, il a affirmé sa volonté de « reprendre le contrôle » de ce passage reliant l’océan Pacifique à l’Atlantique au niveau de l’Amérique centrale.

Pourquoi « reprendre » ? Parce que ce sont les Etats-Unis qui avaient inauguré le canal en 1914 avant d’en céder la gestion au Panama – pays où se situe le passage – en 1999, à la suite d'un accord signé en 1977 par Jimmy Carter, à l’époque poussé par les émeutes antiaméricaines qui secouaient le pays.

Dès la campagne présidentielle de 1980...

La Maison-Blanche ne lui suffit pas. Donald Trump veut aussi le Groenland, le Canada… et le canal de Panama. Lors de son discours d’investiture, il a affirmé sa volonté de « reprendre le contrôle » de ce passage reliant l’océan Pacifique à l’Atlantique au niveau de l’Amérique centrale.

Pourquoi « reprendre » ? Parce que ce sont les Etats-Unis qui avaient inauguré le canal en 1914 avant d’en céder la gestion au Panama – pays où se situe le passage – en 1999, à la suite d’un accord signé en 1977 par Jimmy Carter, à l’époque poussé par les émeutes antiaméricaines qui secouaient le pays.

Dès la campagne présidentielle de 1980 l’opposant à Ronald Reagan, ce dernier lui reproche cette décision qui est depuis régulièrement critiquée par les républicains. Dans cette lignée, le 47e Président en a fait un cheval de bataille de son début de mandat, jugeant que les navires états-uniens qui empruntent le canal seraient « gravement surtaxés ».

Des accusations infondées puisque la même grille tarifaire est appliquée à tous, insiste Paul Tourret, directeur de l’Institut supérieur d’économie maritime (Isémar). Celle-ci ne dépend que du poids de la cargaison et de la taille du navire.

« Il n’y a que 500 navires, sur les 11 240 qui ont transité par le canal en 2024, qui sont sous pavillon états-unien. De........

© Alternatives Économiques


Get it on Google Play