Qui n’a pas été impressionné par la masse d’informations dont nous abreuvent au jour le jour les réseaux sociaux ? On pourrait croire en première analyse qu’il s’agit là d’une ouverture extraordinaire sur le monde, permettant de mieux le comprendre. Hyperconnecté à tout ce qui se dit et s’écrit, on dispose à portée de main une diversité d’images, de reportages et d’informations à nul autre pareil.

Qu’il est loin en effet le temps « maudit » où il n’existait qu’une chaîne de télévision, quelques radios d’État et périphériques et quelques journaux écrits qui décryptaient l’actualité !

Maintenant, c’est l’abondance qu’on nous propose. Les potentiels diffuseurs sont par millions, par milliards. Tout un chacun peut même devenir un émetteur, une source d’information parmi d’autres. Cette profusion d’informations forme parfois ce que l’on appelle des séquences, lorsque tous les émetteurs se focalisent sur une information donnée qui fait la une, qui fait des clics, qui fait de l’audience au détriment de toutes les autres. Et cette information, en haut de l’agenda médiatique et des réseaux sociaux, le cambriolage du musée du Louvre, cédera dans quelques heures ou quelques jours à une autre information, l’incarcération de Nicolas Sarkozy, formant ainsi un ballet incessant sans cesse renouvelé, où une information, vraie et parfois fausse, de nombreuses déclarations à l’emporte-pièce de Donald Trump, chasse une autre information.

Mais si nous avons accès à cette abondance........

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