Voir : Les profondeurs cachées de la collecte de données

En tant qu’utilisateurs de technologies, nous rencontrons couramment trois situations types au cours desquelles nous renonçons au contrôle de nos informations personnelles. Dans cet article, nous explorons ces situations et vous expliquons la façon dont vous pouvez tenter de reprendre un certain contrôle sur vos données.

La première situation se présente lorsqu’un service est « gratuit ». Nous acceptons souvent les conditions de suivi et de partage de données sans réfléchir, car l’absence de coût nous pousse inconsciemment à justifier l’abandon de la propriété de nos informations personnelles.

La deuxième situation survient lorsque nous faisons confiance à des marques réputées. Si nous possédons un produit Samsung ou Apple, nous avons tendance à penser que ces grandes entreprises technologiques respectent des règles implicites et protègent notre vie privée, simplement en raison de leur taille et de leur réputation.

La troisième situation concerne la pression sociale. Dans ce cas, des circonstances personnelles ou professionnelles nous rendent difficile le refus d'utiliser des produits qui accèdent à nos données. Par exemple, il se peut que notre employeur nous demande d’utiliser des applications populaires telles que WhatsApp, Microsoft Teams ou Zoom, même si cela compromet notre vie privée.

Ces scénarios sont ce que la recherche appelle des défauts de consentement — des situations où, en raison d’un contexte de coercition, d’un manque de lucidité ou de capacités de choix limitées, nous ne sommes pas pleinement conscients ou maîtres des choix que nous faisons. Dans ces trois cas, nous espérons que les entreprises derrière les produits et services que nous utilisons s’abstiendront de collecter nos données ou, à tout le moins, les utiliseront de manière responsable. Mais est-ce vraiment le cas ?

En théorie, des règlements comme le RGPD visent à protéger notre vie privée. Cependant, la plupart des utilisateurs........

© Alternatives Économiques (Blog)