Pour « Médias en Seine », l'information n'est plus qu'une industrie comme l...
Le « festival international des médias de demain », organisé par Le Parisien-Les Echos et France Info, pense le futur de l'information avec les entreprises et l'intelligence artificielle plutôt qu'avec les journalistes et les publics. Les questions de l'indépendance et du pluralisme des médias, de leur rôle face à la montée de l'extrême droite et au délitement de la vie démocratique, sont restées hors des débats.
Peut-on parler de l'avenir de l'information sans les journalistes, et sans les médias indépendants ? C'est le pari relevé par la 7e édition de Médias en Seine, premier festival international des médias de demain ». Coorganisé par Le Parisien-Les Echos et France Info, il a eu lieu ce 14 janvier à la Maison de la Radio à Paris.
Les profils des 101 intervenants de l'événement, pour une trentaine de débats et d'interventions, peuvent susciter quelque perplexité. On compte seulement 6 journalistes « d'exercice » parmi eux.
Les médias et groupes de médias – qui composent moins de la moitié des organismes présents – sont en effet très majoritairement représentés par leurs hauts dirigeants, par des patrons de rédaction (directeurs de rédaction, rédacteurs en chef) et par des chefs de services plutôt techniques (data, innovation, numérique, marketing, etc.).
Pour une version interactive de ce graphique, © Alternatives Économiques (Blog)
